ПРОЛОГ
Дуэль окончилась раньше, чем анисовая акавита. Хотя драгуны конной литовской хоругви пили её жадно, как сухой гравий выпивает каждую дождинку припозднившегося летнего дождя.
ПРОЛОГ
Дуэль окончилась раньше, чем анисовая акавита. Хотя драгуны конной литовской хоругви пили её жадно, как сухой гравий выпивает каждую дождинку припозднившегося летнего дождя.
I found a translation of my first story.
Liudmila RUBLEUSKAJA
AT THE SAME TABLE SAT…
(from The Fable Tower of Ivory)
I’m a woman, that is why I’m inguisitive to mortal sin. I’m a writer, that is why I’m inguisitive twice as much, just to super-mortal sin.
People did the oddest things because of their ingnisitive bent — for instance, they built the Tower of Babel, travelled round the world and created Homunculas…
By the way, some words about Faustus… I open the thick ‘Necronomicon’, the book of spells borrowed from Howard. Its iron-hard black leather cover is made of some unknown skinned animal. I’ve got some spare time, just enough to forget about my children, who are going to cover the floor I’ve just mopped with lots of dirty little footsteps.
I concentrate…I get interested in…I’ve never seen Elemental Spirits. The Spirit of Earth is to came first. It is either a gnome or a house-spirit. I’ll be able to give olders to him in case I’m not afraid of Elements. Once, wizards’pupils had to spend some days on end in dark caves during their initiation ceremonies they had to climb up inaccessible rocks to show their ability of ruling the Spirits of Earth…
In my view, the Earth is the very sail out of which we dig potatoes…
A’m I free from the quality all gnomes possess — greediness? If not, then I’d better not deal with them…
Have I ever been greedy? Or have I not? If I try to call to my mind same casual cases…
Людмила Рублевская
АВАНТЮРЫ
ПРАНТИША ВЫРВИЧА, ШКОЛЯРА И ШПИКА
https://my-shop.ru/shop/books/3246211.html
Оригинальное название: | Людмiла Рублеуская. Старосвецкiя мiфы горада Б* |
Автор/составитель: | Фирсова Л. |
Издательство: | Восточная книга (Восток-Запад, Муравей) |
Серия: | Метод обучающего чтения Ильи Франка |
Impression
Ludmila Rubleŭskaya, traduction par Yuliya Novik
…Un des journaux de Paris en parlerait,
Je le lirai mangeant des huîtres au citron…
La cigarette se veut une rime, elle a un bord doré, le goût menthol…
Zut… Jamais tabac et menthe n’ont un seul arôme.
Ludmila Rubleŭskaya, traduction par Yuliya Novik
Extrait du livre « Sutarenni Romula » (« Les labyrinthes de Romulus »), roman “Gulnia u Albarutheniu” (Jeu en Albaruthenia)
Le monde rappelle une feuille du papier froissée, alors nous n’y sommes pas à l’aise et quittons le chemin choisi en glissant. Et là nous tombons sur une flexion, estompée jusqu’à former un orifice… Où peut-on aller à travers cette petite fenêtre inopinée ? Les notes de Razalia Ivanaŭna dans un petit cahier vert à l’intitulé doré « Leningrad » commencent avec les mots « Mensk, 1933 ». Il serait logique de supposer qu’on se retrouvera dans le même endroit où on est en ce moment, mais à une autre époque, et la première chose qu’on verra sera le cimetière non ruiné, l’église catholique, les chapelles peintes par le fameux artiste Yan Damel… Mais ce n’est pas si simple … Ce n’est pas comme aller voir la grand-mère Hanna manger des crêpes, ou le voisin Radaslaŭ boire un verre de cognac. Tu pénètres Là-bas, dans un milieu étranger, comme si tu touchais à un corps nu d’autrui via un rideau en polyéthylène.
***
Quand des poèmes s’écrivent, tu as le droit de mourir peu à peu,
Savourant chaque goutte de la mort, comme du miel et de la ciguë,
Et ne saluer que des croix, et croire aux paroles,
Oublier que ton sang est toxique.
Quand des poèmes s’écrivent, tu n’es plus obligé à mentir
parlant de l’union entre toi et tout abruti dans ce monde.
Quitter, comme l’infante de Vélasquez, la toile.
Et en découvrir les détails non peints.
Quand des poèmes s’écrivent, tu parles de tout – de la liberté et des ailes,
Sans crainte de faire trop d’emphase.
Tu seras le dernier, le premier…
Ecriras sans mentir, sans tromper…
Oh mon Dieu, quelle tentation, quelle plénitude,
Quand des poèmes s’écrivent…
Mais ils ne s’écrivent pas, des poèmes…
Poète
Poète caresse des pierres chenues.
Des femmes, il n’en manque pas.
Le vent se pose dans un lit en pierre
En éteignant les feux stellaires—
Poète carresse des pierres chenues.
Il leur déclame des poèmes tournés en houille.
Des écouteurs vivants, il n’en ne manque pas
Mais les vivants n’ont pas besoin
Que l’on leur parle de la douleur.
Pour eux,
Poète n’est qu’un pécheur,
Dernier, premier…
Sûrement, un fou…
Il sanglota au fond du champ,
Son coeur saignait, sur des rochers.
Il s’en alla, voûté…
En nimbe argenté
Ses cheveux luisaient sous la pleine lune.
… Et derrière
lui, enivré et enroué,
roulaient les pierres
comme la rosée en gouttes.
Ludmila Rubleŭskaya, traduction par Yuliya Novik
Rublieuskaja’s new novel is set in the decadent years at the end of the nineteenth century, but opens in our times. The young journalist Sierafima is setting off to inspect a flat that she wishes to rent from a young man, the biologist Haljash, with whom she is secretly in love. He is getting ready to leave for the USA, where his fiancee is waiting for him in one of the universities there. The two of them are sorting things out in the flat when Haljash discovers among his grandfather’s papers a daguerreotype and a diary that belonged to an unknown woman… Mysterious events dating back to the 1890s unfold before the reader. The owners of a photographic studio in a small provincial Belarusian town – the beautiful, independent-minded Bahuslava and her father Varaksa Nichiel – specialise in portraits of the newly deceased; they have to set off on an expedition to photograph a unique ethnographical collection on the remote, sinister estate of Zhuchavichy. The current owner of the estate, Prince Shymon Kahaniecki, is believed by the local villagers to be a werewolf. The novel encompasses elements of the Gothic, the horror story, a passionate love affair in spite of everything, and the merciless baseness of humanity. A solution to this romantic and terrifying story is found only in our day.
THE DAGUERREOTYPE